Des efforts ciblés déployés par les partenaires communautaires et une approche Logement d’abord ont permis à la ville d’Ottawa de réduire l’itinérance chronique de 19 %. Ce blogue fait partie de notre série Bonne nouvelle qui met en lumière le travail remarquable accompli pour mettre fin à l’itinérance partout au Canada.
La ville d’Ottawa a apporté quelques changements ciblés à son système qui ont eu un impact considérable, notamment en atteignant et en maintenant une réduction de 10 % ou plus du nombre de personnes en situation d’itinérance chronique depuis juin 2021. D’ailleurs, depuis mai 2022, la ville a enregistré une réduction de 19 %. Si plusieurs améliorations du système axées sur le logement ont joué leur rôle dans l’atteinte de cette réduction, la ville a aussi souligné qu’elle poursuivait son travail et que les efforts conjugués des partenaires communautaires ont été essentiels à sa réussite.
« Ce succès est vraiment un hommage, non seulement à Ottawa, mais aussi à tous les partenaires communautaires et aux organismes d’aide aux sans-abri qui oeuvrent inlassablement pour réduire et éliminer l’itinérance dans la communauté d’Ottawa », a affirmé Paul Lavigne, le directeur des programmes et des refuges pour sans-abri de la Ville d’Ottawa.
Travail d’approche et refuges axés sur le logement
Les services d’approche et les services de refuges de la ville d’Ottawa sont tous deux passés à une approche robuste axée sur le logement qui améliore leur liste nominale et les résultats en matière de logement pour les individus hébergés et non hébergés. Le personnel et la direction du système de refuges d’Ottawa et les services d’approche ont été indispensables à leur succès.
« L’approche axée sur le logement de la ville cherche tout d’abord à comprendre quels sont les besoins en matière de logement et les préférences des clients, puis de les agencer aux services dont ils ont besoin, et de les aider à obtenir les documents nécessaires et un logement », explique Paul. « Dans le cadre de ce modèle, nous déployons beaucoup d’efforts pour aider les clients qui se rendent aux refuges ou qui contactent les refuges à garder un logement ou à se détourner des refuges. De plus, grâce à des ressources plus importantes, le travail d’approche de rue a triplé son impact sur la population non hébergée depuis le début de la pandémie COVID-19. »